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Gérard Berliner, Louise - séance/épreuve ponctuelle de français CAP

Publié le par MG

Documents élève



MG. 02 octobre 2009


J'adresse une pensée toute particulière à mon ami Fred E. qui m'a fait (re)découvrir cette émouvante chanson. Encore merci, Fred !




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M
<br /> <br /> Marie-Line,<br /> Il n'est jamais trop tard pour apprendre... s'inscris-toi donc dans l'une de mes classes !<br /> Bonjour à JL.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> J'aurai aimé à l'époque que mon professeur me donne une aussi jolie chanson à étudier.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Bonjour Bertrand,<br /> <br /> Ce questionnaire vient d'être élaboré et n'a jamais été testé sur le terrain.<br /> Ce n'est pas à moins de le dire comment lire un texte. La référence religieuse est ici plus qu'explicite. Il revient donc aux élèves d'interpréter comme bon leur semble cette chanson. Et comme<br /> je l'ai précisé plus haut : deux questions soulignent la foi de cette pauvre Louise !<br /> <br /> <br />
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D
<br /> D'accord, mais si tu enlèves "le bon dieu" ou même le mot "curé" pour les oreilles de tes élèves, qui vient alors sauver  "la servante sans fiancé",  car sans l'apport spirituel, ça n'a<br /> plus aucun sens ?..! Qu'as-tu pu leur signifier comme signifiant autre ?..<br /> Alors le Diable et le Bon dieu, pas de Sartre, non plus ?..  Sont-ce aux élèves qu'il revient de "tronquer" un beau texte (c'est un Livre d'Heures dont tu voiles ou déchires toutes les pages<br /> "inconvenantes" à leurs yeux :)= !! Faut-il ou non les bien "éclairer" sur la dimension spirituelle de l'aide (car qu'as-tu pu leur dire, au sujet de cette "aide", d'où elle pouvait venir<br /> ?...) ou à laisser dans une certaine ignorance du sujet qui, forcément les gène, puisque ne gène que ce dont on fuit ou ce dont on a peur ; comme toi, jadis, j'écoutais cette "chanson" en boucle,<br /> puis elle a disparu des "circuits" radiophoniques... Bon dimanche spirituel toutefois, Bertrand (qui t'informe, à moins que tu  le saches, que Quignard s'est rendu à l'église Saint Maurice, un<br /> jour, et qu'en fin de sa "Barque silencieuse", il en décrit son recueillement dérangé par une jeunesse quelque peu "impie" ; alors, plus de notion du religieux , nulle part ? L'amorce de toute<br /> violence se situe là, en ce cas .. Pauvre suite générationnelle, puisque le respect de la Planète commence par un respect "intérieur" de soi....)<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Le fait religieux est totalement ignoré chez les élèves d'aujourd'hui ou alors, il devient un terrain sensible qui parfois pose problème. A titre d'exemple, je me<br /> souviens qu'à la suite d'un cours, mes élèves de première année Bac pro m'avaient reproché de faire du catéchisme à la place de l'histoire alors que j'abordais les caractéristiques<br /> des trois religions monothéistes (judaisme, christianisme, islam) conformément au programme de ce niveau scolaire !<br /> <br /> Le questionnement que je propose ici s'adresse à des élèves de terminale CAP. Généralement, leur difficulté de lecture, d'écriture et leur manque de référence sont de sérieux handicaps<br /> pour la compréhension d'un texte, d'un contexte. Je n'aborde donc pas directement la dimension religieuse dans mon questionnement. Cependant, la première question peut avoir pour réponse le refrain<br /> dans lequel l'expression "Bon Dieu" figure, et la dernière question s'appuie sur la confession de Louise.<br /> Finalement, le fait religieux (voire la foi de Louise) est en filigrane dans mon questionnaire.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Je te comprends sans pour autant te rejoindre : pour moi la dimension religieuse est au fondement même de cette chanson, tout comme elle était centrale dans la vie<br /> des gens pendant des siècles, et plus encore sans doute dans les campagnes. Si la religion avait - surtout à cette époque - une dimension aliénante pour l'individu, elle avait également une<br /> fonction de lien social très puissant. En plus, la foi et la croyance en un au-delà ont longtemps constitué la seule forme d'espérance pour des gens brisés par les coups du sort et la Louise de la<br /> chanson en est l'exemple parfait. Si j'avais été prof, j'aurais sans doute fait en sorte de mettre en relief cette contradiction entre un dogmatisme destructeur et une foi salvatrice. Mais il est<br /> vrai que nous ne partageons pas les mêmes principes sur ce point : je me suis réconcilié depuis quelques années avec mon éducation catholique, tout en la mâtinant de principes philosophiques,<br /> moraux et culturels digérés au fil des années. J'ai la faiblesse de penser que ce paradoxe fait de moi quelqu'un d'assez ouvert à la différence, bien plus que certains bouffeurs de curés partisans<br /> d'une laïcité radicale et forcément intolérante dont nous récoltons les fruits véreux aujourd'hui sous la forme d'un matérialisme effréné. Cela dit je ne trouve pas que tu évacues totalement le<br /> fait religieux dans ton travail pédagogique, tu poses même une question à ce sujet !<br /> Fred. E.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> J'ai écouté plus d'une dizaine de fois cette chanson en moins d'une semaine. Elle m'a tant obsédée que je ne songeais qu'à l'exploiter. Et, bien qu'ayant beaucoup de<br /> travail en ce moment, j'ai consacré quelques heures, très tard le soir, à concevoir cette séance (cours) qui peut également être envisagée comme une épreuve certificative du CAP. Le résultat<br /> paraît simple ; pourtant l'élaboration qui vise à faire sens fut complexe.<br /> En tant que hussard noir (c'est ma non-couleur préférée !) de la République, j'ai souhaité faire abstraction de la dimension religieuse... sans pour autant nuire au sens global de ce texte.<br /> <br /> <br />
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