La construction du C.E.T. d'Aniche

En 1959, le gouvernement français décide dans le cadre de la « réforme Berthoin » de transformer les centres d'apprentissage (CA) en collèges d'enseignement technique (CET) qui deviendront à leur tour des lycées d'enseignement professionnel en 1975 (réforme Haby du 11 juillet 1975), puis des lycées professionnels en 1985.

La construction du CET d'Aniche débute véritablement en 1965 à l'extrémité de la rue Laudeau entre la ligne de chemin de fer de Saint-Roch et le « Mont noir ». Auparavant, le collège d'enseignement technique était rattaché au lycée technique de Douai. Des bâtiments préfabriqués offraient, rue Chantreau, une situation provisoire aux élèves des filières « Electricité » et « Mécanique ».

Les bâtiments nouvellement érigés ouvrent leurs portes dès la rentrée scolaire de l'année 1966. Autonome, l'établissement créé accueille une section supplémentaire, celle des « métaux en feuilles ». Par la suite, l'école s'agrandira sur l'ancienne fosse Saint-Edouard de la Compagnie des Mines d'Azincourt formant dès 1969 des apprenants en deux ans au B.E.P. Au milieu des années 1970, l'accueil de filières commerciale et industrielle nécessiteront de nouveaux aménagements. En 1977, le lieu devient lycée professionnel sous la direction de Meinzel et prend le nom, en 1988, de Pierre-Joseph-Laurent, « mécanicien » (1713-1773) auberchicourtois connu pour ses recherches sur le percement du canal de Saint-Quentin.

Les différentes étapes des travaux de construction de ce C.E.T. ont été photographiées par Jean Banaszak (10 mai 1947 - 22 novembre 1985), correspondant de presse anichois à La Voix du Nord. Aujourd'hui, son fils Philippe, nous offre l'opportunité de redécouvrir ce chantier en mettant à disposition de la Société d'histoire d'Aniche et via ce blog, ces documents inédits datant de 1965 et 1966. Qu'il trouve donc ici notre profonde gratitude.

Les photographies ci-dessous ne sont pas présentées selon un ordre chronologique de manière à ce que chacun puisse librement appréhender les points de vue du photographe précocement disparu.

MG – 22 novembre 2016. A Jean et Philippe Banaszak.