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Francis Dudzinski-Ozdoba retrace l'histoire du bassin industriel de Denain

Publié le par MG

Francis Dudzinski-Ozdoba retrace l'histoire du bassin industriel de Denain

Journaliste, historien, intellectuel engagé, l'Escaudinois Francis Dudzinski-Ozdoba a présenté ce samedi 16 juin à la médiathèque Jacques-Prévert de Denain, la démarche qu'il a adoptée pour écrire l'histoire du bassin industriel de Denain. «  Il me semblait important », avoue-t-il, « de faire un choix de textes et d'images qui puisse correspondre à la charte du responsable des Editions Sutton. Mon ouvrage découle d'un travail dans la durée sur l'histoire contemporaine et sur le site du Denaisis autour de quatre grands points que sont le territoire, les industries, la période et les clefs pour demain ».

 

 

L'échelle géographique retenue par Dudzinski est celle d'un territoire plus large que celui de Denain englobant le Denaisis et le Bouchinois. L'Ostrevant, somme toute, étendue plus vaste sur laquelle notre historien a pu pleinement se pencher sur l'exploitation minière et le développement de la sidérurgie mais aussi l'implantation et l'essor d'entreprises de métallurgie et mécanique lourde, de verreries, brasseries, sucreries, moulins et minoteries. De la situation d'avant la première révolution industrielle à la crise sociale, humaine et industrielle entamée dans les années 1970, Dudzinski expose l'histoire d'un bassin d'activités structuré par l'Escaut et dont les vestiges composent le paysage actuel.

 

Avant 1800, l'Ostrevant est une plaine agricole et forestière entourée d'eau (affluents, ruisseaux, zones marécageuses) et dominée par des seigneuries et des abbayes. Escaudain, par exemple, est sous le contrôle de l'abbaye de Saint-Amand. Bouchain, capitale de l'Ostrevant dès 800, ville fortifiée à partir de 1200, est accessible via l'Escaut. Durant cette période préindustrielle, c'est l'activité textile qui mobilisent les hommes. Des mulquiniers tissent dans leur cave le fil de lin. Les liens se renforcent entre les villages.

Francis Dudzinski-Ozdoba retrace l'histoire du bassin industriel de Denain
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La première épopée est celle du charbon. Le 21 mai 1822, une première fosse s'ouvre, celle de La Pensée à Abscon. On y trouve un charbon gras qui concentre massivement le grisou. Des recherches sont ensuite entreprises non loin de Denain : la fosse Villars apparaît sur une zone marécageuse. Les compagnies minières (celles d'Anzin, de Douchy et d'Azincourt) vont métamorphoser le territoire durant 150 ans en y creusant 46 puits. Certaines fosses seront maudites comme celle Schneider de Lourches où un coup de grisou causera la mort de neuf personnes le 12 août 1952. La fermeture de la fosse Saint-Mark à Escaudain le 13 mars 1968 marquera la fin de cette épopée charbonnière.

 

Au XIXe siècle, des « villes champignons » se déploient sur tout le territoire avec l'arrivée massive de travailleurs issus tant de régions avoisinantes que de l'étranger. Lourches voit sa population augmenter de 3600 % (5366 habitants en 1900). A Denain, la croissance démographique est de 2048 % (23204 habitants en 1900). Seule Bouchain fait figure d'exception. Cette explosion démographique entraîne des problèmes d'urbanisme puisque ce développement urbain massif ne connaît ni organisation, ni structuration.

 

La seconde épopée est celle « des hommes de fer et d'acier ». L'industrie sidérurgique naît à Denain en 1834 et se terminera au même endroit en 1985. « Mais elle est une anomalie économique : il n'y a pas de minerai de fer dans le Denaisis », précise Francis Dudzinski. On le fait donc venir par l'Escaut depuis l'Avesnois puis de la Lorraine. En 1849, on crée la Société des hauts fourneaux et forges de Denain et Anzin qui concurrence très vite les sites d'Hayange et du Creusot. La maîtrise de la transformation du charbon en coke, le développement du réseau ferré marquent les grandes étapes de cette épopée.

 

En 1906, Denain-Anzin rachète la Compagnie des mines d'Azincourt. En 1925, une voie ferrée relie Monchecourt à Denain via Emerchicourt et Abscon. Le site sidérurgique va connaître une extension territoriale continue. En 1948 naît Usinor. En 1962, le haut fourneau n°5, le plus grand de France, génère 2 millions de tonnes d'acier ! En dépit des rejets massifs polluant l'air, Usinor apporte le travail : en 1964, on recense ainsi 9433 salariés. Mines de charbon et sidérurgie s'additionnent et organisent le territoire de la même manière avec usines, cités, corons, églises, stades, dispensaires, écoles, salles des fêtes. De 1956 à 1961, 1200 appartements logeant les ouvriers de la sidérurgie dessinent une ville nouvelle : le Faubourg Duchâteau.

 

D'autres entreprises de métallurgie et mécanique lourde apparaissent comme la société Cail en 1844, employant 4500 salariés en 1913 et construisant des locomotives. Briqueteries, fours à chaux, cimenteries, verreries, minoteries, brasseries, sucrerie, exploitation de la chicorée, salines et savonneries dont celle Lempereur, entreprises de chimie des pigments, des peintures... jaillissent sur les terres de l'Ostrevant jusqu'à la crise du 12 décembre 1978. Ce jour-là, Usinor annonce la suppression de 5000 emplois à Denain. Progressivement, tous les autres piliers industriels vont s'écrouler. Aux emplois directs supprimés, il faut ajouter plus de 20 000 emplois induits par l’activité sidérurgique

Francis Dudzinski-Ozdoba retrace l'histoire du bassin industriel de Denain
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Pour Francis Dudzinski-Ozdoba, la peine est double car non seulement on ferme les usines mais on les détruit aussi. De son passé industriel, le Denaisis veut faire table rase. Heureusement, tout n'est pas détruit. A Escaudain, on a sauvegardé le terril de la fosse Audiffret-Pasquier. A Denain, celui de la fosse Renard. On a créé aussi le circuit Germinal et l'on cherche à valoriser la fosse Mathilde afin de sauvegarder le patrimoine minier de Denain. Mais qu'en sera-t-il demain de certains bâtiments comme la gare de Bouchain érigée en 1858 que la SNCF aspire à raser avant la fin de l'année 2018 ?

 

Bien que marqué par un taux de chômage élevé, le territoire est resté industriel. En tenant compte du BTP, le secteur industriel de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut génère 48,2 % des emplois. La quasi-totalité des zones d'activités industrielles sont occupées et de nouvelles perspectives se dessinent avec la zone d'activité des « Pierres Blanches » à Denain (85 hectares) ou avec le parc du Château d'Eau à Douchy-les-Mines (70 hectares).

 

Le fluvial reste toujours une formidable opportunité si l'on tient compte du chantier du canal Seine Nord Europe pour lequel l'Escaut représente « le maillon essentiel entre les Pays-Bas, la Belgique et Paris, via l'Oise et la Seine. » Le radoub sera peut-être l'occasion d'une renaissance du port fluvial de Denain. Pour Francis Dudzinski-Ozdoba, la valorisation de l'histoire et du patrimoine industriel constitue, pour ce territoire, un indéniable atout culturel, touristique, économique et urbain.

 

MG – Compte rendu écrit et photographique de la conférence-débat animée par Francis Dudzinski-Ozdoba le samedi 16 juin 2018 à la médiathèque Jacques-Prévert de Denain à l'occasion de la parution de son livre Denain – Histoire d'un bassin industriel aux Nouvelles Editions Sutton, février 2018.

 

Consulter le blog de Francis Dudzinski-Ozdoba : http://www.denainbouchain.fr/

 

Francis Dudzinski-Ozdoba retrace l'histoire du bassin industriel de Denain
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Première de couverture de l'ouvrage de Francis Dudzinski-Ozdoba, "Denain – Histoire d'un bassin industriel", Nouvelles Editions Sutton, février 2018.

Première de couverture de l'ouvrage de Francis Dudzinski-Ozdoba, "Denain – Histoire d'un bassin industriel", Nouvelles Editions Sutton, février 2018.

Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.
Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.

Plus de 60 personnes ont assisté vendredi 27 septembre 2019 dans la médiathèque Jacques-Prévert à la conférence L’Usine, la Ville et des Hommes de Francis Dudzinski Ozdoba. Durant près d’une heure et trente minutes, l’historien s’est attaché aux différents facteurs qui expliquent l’implantation, le développement et le déclin de la Société des hauts-fourneaux et des forges de Denain-Anzin. Sans entrer dans la saga industrielle, l’auteur de Denain - Histoire d’un bassin industriel (Editions Sutton) a proposé des clés pour comprendre les 150 années d’activités sidérurgiques de ce que deviendra à partir de 1948 USINOR. L’importance de l’Escaut, la création de la gare d’eau par la Compagnie des Mines d’Anzin vers 1830, le passage du charbon de bois au charbon de terre, la présence d’une main d’oeuvre ouvrière à bon marché, l’engagement de cinq investisseurs vont permettre l'émergence d’une première société à Denain. La perspective d’un marché durable au travers de l’industrialisation du rail, le développement du monde bancaire conduiront aux fusions entre Denain, Anzin et Trith. Usinor, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes. En 1965, la société emploie 9500 personnes. A cela s’ajoutent les emplois induits. Mais en raison de la course à la productivité (l’automatisation pour optimiser la production, par exemple), de la mise en place tardive ou incomplète de nouvelles technologies, de l’apparition de nouveaux sites à Dunkerque et à Fos-sur-Mer, les effectifs se réduisent. Le 2 décembre 1978, il ne reste plus que 6500 salariés. Usinor qui produisait jusqu’à 2 millions de tonnes d’acier par an périclite en dépit de l’engagement financier de l’État - Photos : 27 septembre 2019.

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