Les Anichois célèbrent Halloween dans les rues

Ce 31 octobre, veille de la Toussaint, nombre d’habitants d’Aniche (59580) ont sorti le grand jeu pour orner leur maison et animer leur quartier. Retour en image sur les endroits les plus effrayants de la cité de Kopierre.

L’Armoire solidaire sise 11 rue de Marennes est devenue, cet après-midi, l’antre des sorcières et des monstres. Mais l’endroit n’a pas pour autant effrayé les nombreux mômes maquillés ou masqués qui avançaient entre les toiles d’araignées.

Après avoir passé un petit moment à s'amuser, ils sont repartis avec une baguette magique en main et les poches chargées de bonbons.

Avec ses fantômes errants, ses pierres tombales et ses araignées géantes, la rue de Montguyon n’était guère rassurante en ce milieu d’après-midi...

Chez les Johnson, l’épouvante est indissociable de l’imagination.

Après 7 ans d’absence, sorcières au nez crochu, vampires au teint blafard, lycanthropes aux dents aiguisées, macchabées et squelettes, poupées maléfiques, chats noirs galeux, chauves-souris et autres bestioles diaboliques ont de nouveau envahi le jardin situé à l’angle de la rue de Graves.

Pour attirer les marmots et leurs parents dans cet angoissant enclos, Jenny et Steven avaient préparé 20 kilos de bonbons et 30 litres de soupe au potiron. Pour motiver les petits monstres à parcourir du regard les divers objets mis en scène en ce lieu d’épouvante, un concours avait même été organisé dans la journée. Celui qui parvenait à recenser sur un coupon le nombre exact de flacons contenant de la bave de clown enragé pouvait prétendre à un paquet de bonbons rien que pour lui.

A 19h pétantes, le tirage au sort avait permis de départager ceux qui avaient noté la bonne réponse. Mais la nuit était déjà tombée accentuant l’effroi que l’on ressentait en ce lieu. Pétrifiés, nous ne savions comment fuir ce cauchemar, d'autant plus qu'un horrible clown nous épiait étrangement.

En haut de la rue Laudeau, les bâtisses semblaient peu rassurantes hier en fin de journée, notamment celle de la famille Lengrand. En effet, au 135 A, si monstres et autres créatures sanguinaires occupaient toute la façade, squelettes et terrifiants clowns logeaient à l’intérieur. Vous comprendrez ma frayeur lorsque Karin m’invita à entrer dans cette demeure hantée pour déguster sa soupe au potiron.

Mais, lorsque son mari Mickael arriva, tronçonneuse à la main, mon sang ne fit qu’un tour et mon coeur s’arrêta.

Je me suis réveillé ce matin à l’hôpital sans savoir pourquoi je suis encore vivant dans cette chambre.

Poursuivi par des zombies, je pensais trouver refuge et protection dans le nouveau quartier situé non loin d’Auberchicourt, banlieue d’Aniche. Au contraire, quelle fut ma stupéfaction lorsque je m’engouffrai dans l’une des rues de cette récente cité ! Un moine au faciès épouvantable, une mariée ensanglantée et d’inquiétants jeunes soignants m’attendaient pour me faire vivre le pire jusque tard dans la nuit.

Depuis six ans, la famille Depreux installe au 9 rue de Castillon un sinistre jardin composé de matériaux de récupération. L’originalité de cette démarche se révèle davantage encore lorsque jeux sonores et effets de lumière offrent, à la tombée de la nuit, une ambiance des plus angoissantes !

Vous pensiez que la rue Jean-Moulin était paisible ? Que nenni ! Au numéro 31, un lapin géant semait hier soir la terreur. Pierres tombales et cadavres de poupons non ensevelis témoignaient de l’horreur commise en ce lieu.

A l’intérieur de cette maison, les légendes d’Halloween couvraient chaque mur. Oh, rien ne me rassurait chez les Hoel ! C’est pourquoi je m’enfuis et tentai vainement de calmer mon angoisse au numéro 37. Mais là encore, le cauchemar persistait.

Textes et photos : MG - 31 octobre 2023.